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PageSpeed Insights : Comment Google calcule votre score

Temps de lecture estimé : 10 minutes
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Lorsque l’on lance son site web, il y a un moment où l’on découvre PageSpeed Insights. Vous saisissez votre URL dans l’outil de Google, vous attendez quelques secondes… puis le verdict tombe : un score, parfois rouge, parfois orange, rarement vert, qui semble définir la valeur de tout votre travail. Beaucoup de débutants se demandent alors comment ce mystérieux outil peut juger une page entière à partir d’un simple test. Et surtout, comment agir pour améliorer ce fameux score sans s’y perdre.

  • Comprendre enfin comment Google construit le score pour identifier précisément ce qui ralentit une page.
  • Savoir interpréter les métriques essentielles afin de repérer rapidement les vraies priorités d’optimisation.
  • Adopter une méthode claire pour améliorer la performance sans tomber dans les pièges courants.

Comprendre PageSpeed Insights n’est pas réservé aux développeurs seniors. Avec des explications claires et quelques métaphores bien choisies, vous allez voir qu’il est possible de comprendre comment Google analyse une page, ce qu’il mesure réellement et pourquoi votre résultat ne reflète pas uniquement la vitesse de votre serveur. L’objectif de cet article est de vous prendre par la main et de vous expliquer chaque notion, une par une, jusqu’à ce que PageSpeed Insights n’ait plus aucun secret pour vous.

Je vous rassure tout de suite : vous n’avez pas besoin d’être un expert en performance. Vous avez juste besoin de curiosité.

Ce que PageSpeed Insights mesure vraiment

La première idée à retenir, c’est que PageSpeed Insights ne mesure pas seulement la vitesse de chargement brute. Beaucoup de débutants pensent que le score dépend uniquement du temps que met une page à apparaître. En réalité, Google évalue l’expérience utilisateur. Cela inclut la façon dont la page s’affiche, la stabilité des éléments à l’écran, la réactivité, la fluidité et la sensation globale que ressent l’utilisateur lorsqu’il navigue.

Pour vulgariser cette idée, imaginez que vous entrez dans une boutique. Vous poussez la porte, et vous voyez immédiatement les rayons, puis les prix apparaissent, puis les couleurs changent, puis quelqu’un déplace une étagère sous vos yeux. Vous êtes déjà perdu. Le magasin n’est peut-être pas lent, mais il n’est pas agréable. C’est exactement ce que Google essaie d’éviter : une page rapide mais instable et mal organisée.

L’outil analyse donc deux grandes familles de données, que nous allons détailler ensemble, car elles constituent véritablement le cœur du score.

Score PageSpeed Insights

Les données de laboratoire : des tests contrôlés pour comprendre la base du score

PageSpeed Insights effectue ce que Google appelle des données de laboratoire. Ce sont des tests réalisés dans un environnement simulé. L’avantage d’un tel environnement, c’est qu’il est reproductible. Google peut charger votre page dans des conditions identiques à chaque test : même ordinateur, même vitesse réseau, même puissance processeur. Cela permet de comparer deux pages entre elles sans biais.

Ce mode simulé sert à générer la plupart des métriques qui influencent directement votre score. C’est ce que l’on appelle la performance théorique.

Pour illustrer cette idée, imaginez que vous testez une voiture sur une piste fermée, sans circulation ni météo changeante. Ce n’est pas la vraie vie, mais cela donne une base stable pour évaluer ses performances.

Google utilise pour cela un moteur appelé Lighthouse. Il se charge d’ouvrir votre site, de le charger comme si c’était un ordinateur moyen, avec une connexion mobile moyenne. Cela peut sembler étonnant, mais cette configuration permet d’éviter de favoriser les sites trop optimisés pour les machines puissantes.

Grâce à ce test en laboratoire, PageSpeed Insights calcule plusieurs métriques clés : le temps d’affichage, la rapidité d’interaction, la fluidité, la stabilité, etc. C’est l’ensemble de ces valeurs qui permet d’établir un score entre 0 et 100.

Les données de terrain : ce que les vrais utilisateurs vivent

À l’opposé des données de laboratoire, il existe les données de terrain. Ce sont des statistiques réelles collectées sur les navigateurs Chrome, à partir d’utilisateurs anonymes qui visitent votre site. Cela signifie que Google peut savoir si votre page est lente pour certains appareils, s’il existe des variations selon la zone géographique, et si les visiteurs rencontrent des problèmes d’interactivité.

Vous pouvez voir les données de terrain comme un sondage. Il ne s’agit pas de simulations, mais d’observations. Elles reflètent l’expérience concrète de milliers de situations différentes. Ce sont elles qui alimentent ce qu’on appelle le Chrome UX Report (CrUX).

Ces données ne servent pas directement à calculer votre score, mais elles jouent un rôle essentiel pour comprendre l’état réel de votre site. PageSpeed Insights fait ainsi un équilibre entre théorie et pratique : les données de laboratoire donnent un score précis et reproductible, tandis que les données de terrain offrent des indications sur la perception réelle du site.

Certaines personnes sont surprises de constater que leur score est bon, mais que les données réelles indiquent des problèmes d’interactivité. Cela arrive souvent lorsque les visiteurs accèdent au site depuis des connexions faibles ou des appareils anciens. C’est notamment le cas de certains sites e-commerce très visuels, où les images lourdes peuvent pénaliser les utilisateurs mobiles. L’outil n’hésite pas à le signaler.

Les métriques principales qui influencent réellement votre score

Pour comprendre comment Google calcule votre score, il faut maintenant détailler les métriques les plus importantes. Il n’y a pas une seule valeur magique qui dirige tout. Le score est pondéré, ce qui signifie que certaines métriques ont beaucoup plus de poids que d’autres.

Nous allons les découvrir ensemble une à une, avec des explications simples et sans vocabulaire compliqué.

Le Largest Contentful Paint (LCP)

Le LCP mesure le temps nécessaire pour afficher l’élément principal de la page. Cet élément peut être une grande image, un bloc de texte, une bannière ou une vidéo. Google considère que c’est un indicateur essentiel, car il reflète le moment où l’utilisateur a l’impression que la page devient lisible.

Par exemple, si votre page affiche une grande image en haut, le LCP correspondra au temps qu’il faut pour que cette image apparaisse complètement.

Un LCP trop long peut venir d’une image non optimisée, d’un serveur lent ou d’un CSS mal géré. Beaucoup de débutants commencent par optimiser leurs images, ce qui est souvent une bonne décision.

Pour améliorer votre LCP :

Le First Input Delay (FID) et son remplaçant INP

Pendant longtemps, le FID mesurait le temps que mettait une page pour répondre à la première interaction de l’utilisateur. Cependant, Google a introduit un indicateur plus moderne et plus représentatif : l’INP, pour Interaction to Next Paint.

L’INP mesure la réactivité globale de la page. Cela inclut les clics, les interactions, les ouvertures de menus, etc. Google veut vérifier que le site ne se bloque pas lorsqu’on interagit avec lui.

Si vous avez déjà essayé d’ouvrir un menu sur un site qui semblait figé pendant une seconde, vous savez à quel point une mauvaise interactivité peut être frustrante.

L’INP est fortement impacté par la quantité de JavaScript que votre page charge, et par la façon dont ce JavaScript est exécuté. Un excès de scripts peut ralentir l’intégralité de l’expérience.

Le Cumulative Layout Shift (CLS)

Le CLS mesure la stabilité visuelle. Ce nom peut sembler complexe, mais l’idée est très simple : le CLS détecte si des éléments bougent pendant le chargement.

Vous avez déjà vu un article où vous commencez à lire un paragraphe, puis une image se charge et déplace tout le texte ? C’est exactement ce que Google veut éviter.

Le CLS pénalise les pages instables. Les causes courantes sont des images sans dimensions définies, des publicités dynamiques ou des éléments injectés par JavaScript sans mise en place appropriée.

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Pourquoi certaines métriques pèsent plus lourd que d’autres dans votre score

Lorsque Google calcule le score de PageSpeed Insights, toutes les métriques ne sont pas placées sur un pied d’égalité. Le LCP ou l’INP, par exemple, ont beaucoup plus d’impact que le CLS. Cela peut surprendre, mais cette stratégie a été pensée pour refléter l’importance de chaque comportement dans l’expérience utilisateur.

Pour comprendre cette pondération, il suffit d’imaginer une page qui se charge très vite mais devient inutilisable lorsqu’on clique sur un bouton. La frustration sera bien plus grande que si une image se décale légèrement pendant le chargement. C’est pourquoi Google décide de donner plus de poids aux métriques qui influencent directement la perception de fluidité : l’affichage principal et la réactivité.

Cette pondération explique pourquoi certains sites affichent des scores médiocres même lorsque leurs images semblent optimisées. Souvent, c’est le JavaScript qui fait grimper les temps d’interaction. Beaucoup de sites modernes utilisent des scripts pour gérer les animations, les sliders, les menus dynamiques, les publicités, les SDK de réseaux sociaux. Tous ces éléments pèsent sur les métriques liées à l’interactivité.

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Il arrive parfois qu’un site visuellement très minimaliste obtienne un mauvais score simplement à cause d’un script inutile ou lancé trop tôt. Ce phénomène peut sembler injuste, mais il reflète un problème réel pour l’utilisateur : si la page met une seconde pour répondre à un clic, même un design parfait n’y changera rien.

Le rôle du JavaScript dans la chute (ou l’ascension) d’un score

Parmi toutes les causes de mauvais score, le JavaScript est sans doute la plus redoutée. Beaucoup de débutants imaginent que seules les images ont un impact, mais c’est bien le JavaScript qui représente la partie submergée de l’iceberg. De nombreux sites en chargent trop, mal, ou au mauvais moment.

Pour vulgariser ce comportement, imaginez un restaurant où l’on demande au serveur d’apporter les plats, les boissons, les couverts, l’addition, de répondre au téléphone et de faire tourner un plateau en équilibre, tout en courant entre les tables. Il finira par tout faire… mais beaucoup trop lentement.

Dans une page web, c’est exactement ce qui se produit lorsque trop de scripts sont exécutés avant que le reste de la page soit prêt. Le navigateur doit tout gérer : décompresser les scripts, les analyser, les transformer en instructions, puis les exécuter. Pendant ce temps, l’utilisateur attend sans comprendre pourquoi la page met autant de temps à réagir.

Pour optimiser cet aspect, les solutions les plus courantes consistent à différer les scripts ou à les charger de manière asynchrone. On peut également supprimer ceux qui sont inutiles, fusionner certains fichiers ou encore décaler leur exécution à un moment où la page est déjà visible. Ces optimisations peuvent faire grimper un score de trente points en une seule manipulation.

Une anecdote assez fréquente illustre bien la situation. Certains webmasters découvrent que leur mauvais score vient d’un simple script d’analyse publicitaire qu’ils avaient oublié d’activer correctement. Après l’avoir désactivé ou repositionné plus tard dans le chargement, leur score est passé du rouge au vert comme par magie. Ce genre de découverte fait sourire, mais rappelle à quel point le JavaScript est un acteur central dans le calcul du score.

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Les images : un acteur visible mais souvent mal compris

Même si le JavaScript est le grand responsable des scores catastrophiques, les images jouent un rôle tout aussi essentiel. Elles peuvent représenter plus de la moitié du poids total d’une page, surtout si elles sont mal compressées ou chargées au mauvais format.

Une erreur fréquente consiste à utiliser des images en haute résolution alors que la majorité des visiteurs les verront sur mobile. Google repère rapidement ce genre d’incohérence et pénalise le LCP. Utiliser des formats modernes comme WebP ou AVIF, adapter les dimensions à l’écran ou utiliser un lazy loading bien configuré peut réduire drastiquement le poids de la page et améliorer le score.

Lorsque l’on parle d’optimisation d’images, beaucoup de débutants pensent que « plus petit = mieux ». Pourtant, il existe un équilibre à trouver entre qualité et rapidité. Une image trop compressée peut devenir floue, ce qui nuit à l’expérience. Une image trop lourde ralentit le LCP. La solution consiste souvent à laisser le serveur ou un plugin gérer automatiquement plusieurs versions de la même image, pour que le navigateur choisisse la plus adaptée.

Une autre erreur courante consiste à oublier d’indiquer les dimensions des images. Sans cette information, le navigateur ne peut pas réserver l’espace nécessaire, ce qui entraîne des décalages visibles. Ces mouvements visuels sont précisément ce qui fait grimper le CLS. Là encore, Google n’hésite pas à le signaler dans les recommandations.

Pourquoi deux tests PageSpeed Insights donnent deux scores différents

C’est peut-être l’une des questions que l’on me pose le plus souvent. Vous testez votre page une première fois : 78. Vous retestez quelques secondes plus tard : 63. Vous recommencez : 71. Comment expliquer ces variations ?

La raison est simple : même si les tests de laboratoire utilisent une configuration contrôlée, l’environnement dans lequel votre site se charge peut varier légèrement à chaque session. Le serveur peut mettre un peu plus de temps à répondre, un script peut mettre plus longtemps à s’exécuter, la connexion simulée peut rencontrer une variation minime. Ces micro-variations influencent souvent le score final.

Un autre élément peut expliquer ces fluctuations : certains scripts tiers chargent de façon dynamique des données variables. Par exemple, les publicités, les vidéos embarquées, les widgets de réseaux sociaux ne renvoient pas toujours la même charge de données. PageSpeed Insights va donc mesurer des résultats légèrement différents selon ce que votre site charge au moment du test.

Ce phénomène n’est pas un bug. C’est même une façon pour Google de refléter la réalité : une page peut très bien se comporter la plupart du temps, mais rencontrer des ralentissements occasionnels. Un bon score se stabilise généralement autour d’une moyenne. L’objectif n’est pas d’obtenir 100 à chaque test, mais de comprendre pourquoi les variations apparaissent.

Les erreurs les plus fréquentes des débutants avec PageSpeed Insights

Lorsque l’on découvre PageSpeed Insights, plusieurs erreurs apparaissent presque systématiquement. Nous allons en détailler quelques-unes, car elles peuvent faire perdre un temps précieux.

La première consiste à chercher à tout prix à obtenir un score de 100. Même si cela peut paraître tentant, il faut comprendre que l’objectif de cet outil n’est pas de viser un score parfait, mais d’améliorer l’expérience utilisateur. Un site peut être parfaitement performant sans atteindre 100. Dans certains cas, il serait même contre-productif de trop optimiser au détriment du design ou du contenu.

La deuxième erreur courante est de confondre le score mobile et le score desktop. Beaucoup de personnes s’inquiètent de voir leur score mobile chuter alors que leur site est très rapide sur ordinateur. C’est normal : la version mobile est testée avec une configuration beaucoup plus restrictive. Les appareils mobiles étant plus lents, Google considère qu’ils nécessitent une évaluation plus exigeante.

Enfin, une erreur encore très répandue consiste à appliquer les recommandations de l’outil sans les comprendre. PageSpeed Insights propose souvent des optimisations techniques, mais celles-ci dépendent fortement de votre environnement : CMS, serveur, thème, plugins, CDN, etc. Il est souvent nécessaire de comprendre pourquoi l’outil propose un changement avant de l’appliquer. Sans cela, vous risquez de casser une fonctionnalité sans corriger véritablement le problème.

Comment améliorer réellement son score : une démarche progressive

Pour améliorer son score PageSpeed Insights, la meilleure approche consiste à travailler par étapes. Une erreur fréquente consiste à vouloir tout optimiser d’un coup. Cela rend le diagnostic difficile et multiplie les risques de problème.

La première étape est d’observer précisément les métriques les plus lourdes. Si votre LCP est trop élevé, il faut d’abord vérifier les images principales, le CSS critique, et la vitesse de réponse du serveur. Si votre INP est mauvais, l’analyse doit se concentrer sur le JavaScript. Si votre CLS est élevé, les éléments instables doivent être détectés et corrigés.

Une deuxième étape consiste à désactiver temporairement certains scripts pour voir leur impact. Parfois, un simple chat en ligne ou une extension inutile peut ralentir la page de manière disproportionnée. Cette méthode permet d’isoler les éléments problématiques.

Une troisième étape consiste à mettre en place un cache serveur ou un CDN. Ces outils réduisent le temps nécessaire pour charger les ressources. Ils sont particulièrement efficaces sur les sites e-commerce ou les sites comportant beaucoup d’images.

Enfin, la dernière étape consiste à mesurer à nouveau. Un travail d’optimisation doit toujours se baser sur des tests avant et après chaque modification. C’est en observant les résultats que l’on comprend ce qui a vraiment amélioré le score.

Ce que Google ne vous dit pas toujours sur le score PageSpeed Insights

Il est important de comprendre que le score n’est pas une vérité absolue. Plusieurs éléments ne sont pas pris en compte dans le calcul final. La qualité éditoriale, par exemple, n’influence pas la performance. Un texte long n’a aucun impact sur le score. De même, la structure HTML d’une page n’est pénalisante que si elle empêche l’affichage rapide.

Certaines personnes pensent également que le score influence directement le référencement naturel. Ce n’est pas tout à fait exact. Ce sont surtout les Core Web Vitals (LCP, INP, CLS) qui jouent un rôle dans le SEO. Le score PageSpeed Insights est seulement un indicateur. Il vous aide à comprendre ce qui pourrait nuire à la satisfaction des utilisateurs, mais il n’est pas en lui-même un facteur officiel de classement.

Cela étant dit, un bon score tend souvent à améliorer la rétention des visiteurs, le taux de conversion et l’engagement global. En d’autres termes, optimiser vos performances reste une stratégie gagnante, que l’on parle SEO ou expérience utilisateur.


À ce stade de votre lecture, vous avez une vision beaucoup plus claire du fonctionnement de PageSpeed Insights. Le score n’est pas une note arbitraire, mais le résultat de multiples mesures pensant l’expérience globale. Ce que l’on croit être un simple indicateur de vitesse devient, après analyse, un véritable outil d’audit capable de révéler les forces et les faiblesses d’une page.

Ce qui compte avant tout, ce n’est pas la quête obsessionnelle d’un score parfait, mais la compréhension de ce qui impacte réellement vos visiteurs. Chaque site a sa propre personnalité, ses contraintes, son contexte. Une boutique en ligne ne s’optimise pas comme un blog, et un portfolio artistique ne répond pas aux mêmes objectifs qu’un site éducatif. Ce qui compte, c’est que votre site soit agréable, stable et réactif pour celles et ceux qui le consultent.

Si vous prenez le temps d’analyser vos métriques, d’agir progressivement et d’observer les effets de chaque optimisation, vous verrez rapidement que le score n’est plus un obstacle, mais un guide. L’important est de progresser, pas de viser la perfection. Votre site évoluera, vous gagnerez en maîtrise, et PageSpeed Insights deviendra un allié plutôt qu’un juge.